Etirements au travail

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Chaque poste de travail comporte une part d’activité physique. Cette activité physique est souvent souhaitable, car l’immobilité est un facteur de risque de pathologies articulaires, musculaires et cardiovasculaires. Cependant, pour certaines professions, cette activité physique est excessive, déséquilibrée, et peut directement provoquer des lésions de l’appareil locomoteur (dos, membres).

Une posture prolongée est difficilement supportable pour un lombalgique bien qu’elle soit rarement seule en cause dans l’origine d’une lombalgie.

La manutention manuelle, et en particulier le port de charges lourdes, est connue comme un facteur favorisant la lombalgie. Si ces efforts sont faits dans de mauvaises conditions, le risque est alors encore plus important.

Le travail physique dur est défini comme étant celui qui entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque de 30 battements par minute (par rapport au repos).

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PRÉVENIR LES RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

La prévention des accidents liés aux manutentions manuelles peut se décliner selon les grands axes définis dans la directive européenne n° 90/269/CEE transcrite en droit français (décret du 3 septembre 1992) :

Eliminer ou réduire la contrainte par la mécanisation quand c’est possible, ou par la réduction du poids unitaire des charges, des distances et des fréquences de manutention.

Aménager le poste de travail afin de permettre la réalisation des manutentions manuelles dans les meilleures conditions de posture (hauteur de travail, respect des zones d’atteintes…) et d’espace de travail afin de permettre aux salariés d’appliquer les principes de manutention en sécurité.

Il s’agira aussi de :

– Faire connaître le fonctionnement de la mécanique humaine pour mieux adapter les situations de travail à l’homme
– Apprendre à l’homme à utiliser son corps dans les meilleures conditions afin de prendre le moins de risques possibles
A l’instar du sportif, le travailleur devra donc entretenir, voire renforcer sa tonicité musculaire afin de préserver la bonne santé de son rachis pour autant qu’il travaille dans de bonnes conditions.

LES ÉTIREMENTS AU TRAVAIL

Lorsque le muscle est régulièrement étiré, il devient plus souple et peut s’allonger aisément, il réagit mieux aux efforts, et supporte mieux une surcharge de travail.
Pour pratiquer les étirements dans les meilleures conditions, il est nécessaire d’élever la température corporelle. Des exercices dynamiques en début de séance rempliront parfaitement ce rôle d’échauffement. Ensuite, on prend une position et on la tient pendant 10 à 30 secondes selon le type d’étirement choisi.

– Un étirement ne doit jamais faire mal !
– On doit ressentir une tension, mais jamais une douleur.
– On reste concentré et on respire calmement et régulièrement.

Il existe différentes manières de pratiquer les étirements en fonction de l’objectif visé :

– avant un effort pour l’échauffement (compétition, entraînement, travail physique intense)
– après l’effort pour la récupération (compétition, entraînement ou travail physique intense)
– en tout temps pour améliorer la souplesse générale (à la maison, …)
– pour la guérison après une blessure.

QUELQUES EXEMPLES D’ÉTIREMENTS AU BUREAU

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ÉTIREMENTS ACTIVO-DYMAMIQUES AVANT L’EFFORT

Chaque exercice comporte :
– une phase active: 6 à 8 secondes (étirement et contraction
– une phase dynamique (mouvements de rotation ou de sautillé)
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ÉTIREMENTS PASSIFS APRÈS L’EFFORT

Chaque exercice comporte :

– une phase d’étirement : 20 à 25 secondes

– une phase d’allongement : 20 à 30secondes dans une autre position

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ÉTIREMENTS POSTURAUX OU STRETCHING

Il y a 2 manières de s’étirer :

– le strech actif : on allonge le muscle en poussant contre des résistances fictives
– le strech passif : on laisse le poids du corps agir

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par Multiforse